Le Pic de Courmettes

La randonnée

Carte IGN 3643 O et 3642 E au 1/25 000
Distance : 18 km
Dénivellé : 1050 m
Difficulté : moyenne - difficile
Durée : 8h


Quelques remarques ...

La durée de la randonnée correspond a un rytme de marche assez lent Le circuit doit pouvoir se faire en 7h. Il faut dire que la difficultée de la randonnée viens du dénivellé important et du fait que souvant le sentier est innexistant. Par exemple, lors de l'ascention du Puy de Tourette, sur plus de 700 m, il n'y a pas de sentier, mais surtout, il y a une succession de petites barres rocheuses ( 50 cm ). Il faut zigzaguer entre les cailloux et souvant sauter de cailloux en cailloux.
Le panorama est magnifique, on a une très belle vue sur la côte de Nice à Cannes, ainsi que sur les Alpes. La chapelle St Raphaël mérite le Détour, ainsi que la chênaie à Courmette.



Le départ

Le dépard se fait à Tourrettes sur Loup.
De Grasse vous partez vers l'Ouest en direction de Vence. Vous passez à Chateauneuf de Grasse, Pont du Loup puis Tourrettes sur Loup ( sur la D2210 ).
Vous pouvez vous garer sur la place de l'Eglise.


Le circuit

De Tourrettes, on part vers le Nord-Est, on passe à "La Madeleine", "la Cabane". Près de "la Cabane", sur la droite du chemin, on pourra admirer un superbe oppidum, très bien conservé. Là on continue vers le Nord-Est en obliquant au Nord jusqu'à la chapelle St Raphaël.
La chapelle se situe sur la droite du sentier, sur une petite butte. Elle a été restorée et elle mérite vraiment le détour.
On poursuit le sentier jusqu'à la ligne à haute tention, une fois passé à sa verticale, on quitte le sentier pour prendre un tout petit sentier sur la gauche jusqu'au pilon électrique.
On prend la direction de l'Ouest jusqu'à un chemin qui remonte plein Nord jusqu'à un second pilon ( situé à 300m ).
C'est ici que l'on quitte les sentiers pour passer en hors piste.
On prend la direction Ouest Sud-Ouest pour grimper au sommet de la colline. On pourra y observer les ruines d'un oppidum. On prend la direction de l'Ouest en longeant les crêtes pour aller vers le Puy de Tourette. A la limite entre les 2 cartes IGN, on quitte les sentiers pour entamer une marche dans de la pierraille. Il y a une succession de franges rocheuses qu'il faut franchir en sautant de cailloux en cailloux ou en zig-zagant ( sur près de 800 m ).
Une fois arrivé au premier sommet ( 1259 m ) il faut poursuivre vers l'Ouest jusqu'au sommet du Puy ( 1268 m ). On prend ensuite la direction du Sud en longeant les crêtes jusqu'au Pic de Cournettes.
Pour la descente du Pic on obliquera au Sud-Est sur un sentier présent sur la carte et que l'on retrouve à l'entrée de la forêt. On peut aller visiter une très belle chênais située dans ce bois. Le sentier que l'on descend, croise un chemin forestier ( ouvert au bulldozer ). Descendre sur la petite place. ( quelques mètre de long ) située en contre bas, sur la droite. Puis suivre la direction de l'Ouest. Le gros chaine se distingue assez bien, il dépasse les autres en hauteur. Il est situé à une centaine de mètres de la place.
Puis on reviendra vers le chemin pour descendre jusqu'au large chemin de terre allant au Domaine de Courmettes. On prendra ce chemin vers le Nord-Est jusqu'à la cote IGN 837.
200 mètres plus loin, une petite porte sur la cloture à droite permet de prendre un sentier assez bien marqué qui redescend sur Tourrettes. Ce sentier prend d'abord la direction du Sud-Ouest avant d'obliquer vers le Sud-Est et de rejoindre la route à "St Martin".


La petite histoire


L'arbre à femmes.

Cette journée a débutée par un embouteillage devant la résidence des Dolines. En effet, nous n'avions jamais eu l'occasion d'être aussi nombreux ( 20 personnes au total dont pas moins de 6 Essiennes ).
Après quelques détours dans Sophia, nous avons rejoint la ville de Tourette sur Loup, point de depart de la ballade.
Puis la montée a commencée. Nous avons même essayé d'échanger Céline ( Michoko, pour les intimes) contre une Lada pour monter plus vite. Mais c'était sous estimer les habitants de ce sympathique village !!!

C'est en montant que Sophie a apprivoisé un chien qui nous a suivi pendant bien 500 m. Mais le yéti, mascotte officielle du club rando, nous a fait une crise de jalousie et pour ne pas mettre en danger la vie de l'animal ( le chien... ) nous l'avons abandonné ( non pas le yeti !!! ).

La montée s'est poursuivi ( Eh oui, on monte beaucoup dans l'histoire ) jusqu'à une petite chapelle. Puis voyant que l'on s'éloignait de plus en plus de notre destination ( tenue secrête pour ne pas affoler le peuple, à cause du "léger dénivelé" ), nous nous sommes éloignés des grands sentiers en empruntant un sentier dont la largeur était inversement proportionnelle à la dénivellation...
Après avoir admiré une ligne électrique s'intégrant à merveille dans le paysage, nous avons continué jusqu'à la première crête.

Laurence faisait au moins du 15 blagues à l'heure, Nathalie et Cécile devaient faire du 200 mots à la minute...

C'est là que nous avons démontrés à Nathalie le fameux théorême :

Ce théorême plus connu sous le nom de "une crête peut en cacher une autre"s'applique de manière récursive sur les crêtes...( délire personnel ).

Enfin 2 crêtes plus loin, nous avons mangé au point le plus haut ( parmis les "souvenirs" qu'un troupeau de mouton avait laissé ).

5 tablettes de chocolat et 3 photos plus tard, nous sommes repartis. Nous avons vu des chasseurs en pleine battue au sanglier en train de regarder leurs chiens courser des cerfs... Enfin, nous avons eu l'occasion de voir des cerfs et de ne pas nous faire tirer dessus surtout lorsque Cécile a demandé :
"Et c'est vraiment utile ce que vous faites ?" NO COMMENTS.
Enfin la dernière crête a été gravi et l'on a pu se reposer tranquillement. Jean Luc, pas encore ressourcé ( cf plus loin ) a fait une démonstration de trapèze et Céline a manqué de tomber de la crête.


Les gorges du Loup et le plateau de Calerne vues du Pic de Courmettes.

On nous avait indiqué une chênaie absolument magnifique à ne pas manquer( arbres énormes, très anciens... ).
En redescendant, un groupe s'est chargé de repérer l'endroit. J'étais en tête de l'expedition de reconnaissance, un peu perdu ( pour ne pas dire complètement) dans des taillis inextriquables lorsque j'ai vu un énorme chêne. J'ai gravis les quelques mètres qui me séparaient de cet arbre énorme et oh surprise !, sortant des brousailles je me suis apercu que je n'étais pas seul...

Il y avait un type, coiffé "très court" assis au pied du chêne et une femme se tenait ( à 2 m de hauteur ) assise en tailleur sur une branche en position de méditation.......
Alors que je faisais l'inventaire de ce que j'avais bu pendant les dernières 24 heures, Vincent m' a rejoint et à ma grande surprise il s'est avancé vers le "bonze" et a commencé à discuter avec lui : il n'avait pas levé la tête !!!
Le type, accueillant comme une porte de prison fermée, dont le regard semblait un peu perdu... a répondu très rapidement et j'appelais Vincent. C'est là que nous avons appercu d'autres personnes en train de méditer mais par terre...
Nous sommes reparti chercher les autres ( étant plutot géné d'avoir "déranger").
Un quart d'heure plus tard, nous avions retrouvé le chêne avec toute la bande ( mais Elle était descendue ) et leur groupe s'était éloigné de nous, nous laissant approcher le mystérieux arbre. Effectivement, ce chêne à un tronc creux, et l'on peut monter sur l'arbre en passant à l'intérieur !!!

Le yéti, ravi de retrouver un arbre, décidé à faire honneur à ses ancêtre ( pas si éloignés que ça ) et a ses cousins, a grimpé à califourchon sur une branche. Laurence, lui a attachée gentillement ses chaussures... Le yéti, non intimidé, a interpellé l'une des femmes de l'autre groupe lui faisant remarquer comment nous le traitions... Nous avons alors eu droit à un sermon nous expliquant que cet endroit n'était pas pour faire du sport mais pour se recharger et se ressourcer...
Le temps de récupérer Jean Luc qui se ressourcait en haut de l'arbre ( d'une manière pas vraiment discrête ) et nous sommes repartis en découvrant les pouvoirs du chêne : J. Luc avait du poussé un peu trop la charge...

Nous avons encore croisé quelques adeptes en redescendant avant de prendre le petit sentier qui nous a mêné au village juste à la tombée de la nuit.
Nous avons rejoint les voitures et avons essayé de regagner la résidence non sans mal car une patrouille de Gendarmerie avait reconnu le yéti. Après de longues discussions, ils ont acceptés de le relacher et nous avons bu ensemble un pot.


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